Les 28, 29 et 30 septembre, la 4e réunion annuelle d’Open2Preserve a eu lieu. En raison de la situation actuelle, la réunion s’est déroulée dans un format mixte, la moitié des partenaires étant connectés en ligne et l’autre en personne en Catalogne, plus précisément à Montseny, site de l’une des huit expériences pilotes du projet. Une visite de deux jours dans la région des Pyrénées-Orientales, dans le sud de la France, était également prévue, mais la situation de la pandémie a dû annuler cette partie de la réunion en l’absence de quelques jours. On espère visiter conjointement cette région au printemps si les circonstances le permettent.
La réunion a été une occasion parfaite pour partager à nouveau le travail accompli depuis la dernière réunion au nord du Portugal. Les différents partenaires ont travaillé en parallèle sur deux tâches: des expériences pilotes et des études régionales de valorisation. Dans le premier cas, il convient de souligner la grande variété d’écosystèmes qui sont gérés par le brûlage combiné avec le pâturage dirigé, tandis que dans le second cas, les différents contextes socio-économiques de chaque région ont conduit chaque région à opter pour des stratégies de valorisation très différentes. , comme l’amélioration de la qualité des produits de l’élevage, la mise en place de marques ou le tourisme à la ferme.
La réunion, comme chaque année, a été suivie par des experts externes au projet qui apportent leur point de vue et des experts dans le domaine du brûlage, de la gestion du paysage et de l’élevage. Cette année, nous avons eu le plaisir d’écouter les interventions d’Etel Arilla (Inspecteur GRAF) qui a parlé de la mise en œuvre des brûlures en Catalogne, Marc Taüll (chercheur CTFC) qui a présenté l’herbivorisme comme outil de gestion territoriale et avec Anna Sanitjas (Conseil provincial de Gérone) ) qui a donné son discours sur la gestion appliquée aux alpages du Montseny.
Enfin, la rencontre s’est terminée le 30 par une visite de l’expérience pilote du Montseny, où le directeur du Parc Naturel, le berger et l’éleveur nous ont fait part de la gestion réalisée sur la parcelle.
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