EXPÉRIENCE PILOTE À MONTSENY (Catalunya)

LOCALISATION

• Parc naturel et réserve de biosphère de Montseny, coordinateur pré-côtier catalan.
• Coordonnées: UTM31N, E: 443445.7 et N: 4622876.1
• Altitude: L’action se situe au Pla de la Llacuna, à 1 160 mètres d’altitude, sur le haut plateau du Pla de la Calma (entre 700 et 1350 mètres d’altitude).
• Commune municipale: Tagamanent, comté de Vallès Oriental (Barcelone).
• Propriété de la terre : La propriété est une propriété privée et appartient à la ferme d’El Bellit.

CHIFFRES DE PROTECTION

Le parc naturel et la réserve de la biosphère du massif du Montseny ont été promus par la Diputación de Barcelona et approuvés par la Commission provinciale de l’urbanisme de Barcelone le 26 juillet 1977 (publiés au BOP numéro 222 du 16 septembre 1977), et également par la Diputación de Gerona et approuvé par l’ordre du Ministère des travaux publics et de l’urbanisme du 26 janvier 1978 (publié au numéro 62 du 16 avril 1978). Le 28 avril 1978, la réserve de la biosphère a été déclarée par le Comité international de coordination du programme MAB de l’Unesco.

Parc Naturel du Montseny, Zone d’Intérêt Naturel. Décret 328/1992 du 14 décembre (publié dans le DOGC n ° 1714 – 01/03/1993).

Site d’intérêt communautaire de la région biogéographique de la Méditerranée, réseau Natura 2000 (code ES5110001). 19 juillet 2006. Commission 2006/613 / CE, conformément à la directive « Habitats » 1992/43 / CEE.

SURFACES DE PERFORMANCE

Une zone de 2,0 ha a été sélectionnée pour les pratiques combinées et surveillées de brûlage dirigé et de pâturage dirigé d’un troupeau de moutons. L’utilisation ciblée pour l’amélioration de ces surfaces sera complétée par le pâturage de pâturages proches occupant une superficie proche de 150 ha.

CLIMAT

Le climat est de type méditerranéen humide avec une précipitation annuelle moyenne de 700 mm concentrée principalement au printemps et à l’automne. La température annuelle moyenne de l’altiplano est de 11ºC.

VEGETATION

La végétation de l’Altiplano de la Calma est divisée selon le type: 11% prairie humide (Festuco-Brometea erecti), 10% prairie sèche (Thero-Brachypodietea et Festuco Brometea erecti), 13% hectar (Pteridium aquilinum L.), Landa 9% de bruyère (Calluno-Ulicetea), bruyère de bruyère (Erica scoparia et E. arborea, Lavandulo-Ericetumscoparie et Centaureo Pectinatae-Ericetum arboreae), Landa de rétama 15% (Calluno-Ulicetea), Landa mixte 18% (mélange de Bruyère et végétation de transition en peuplements forestiers).

GEOLOGIE ET SOLS

Géologiquement, le Pla de la Calma est formé de roches sédimentaires compactées, déposées pendant les époques mésozoïque et cénozoïque, il y a environ 300 millions d’années. Les sols sont peu profonds (50-60 cm), de type Entisol (selon la taxonomie des sols) ou ránker (selon la classification française). Le pH est légèrement acide, sans carbonates et sans texture sablo-limoneuse. Il est courant de trouver des affleurements de grandes plaques de grès dans les pâturages ou dans les anciens champs de cultures.

PROBLEMATIQUE ENVIRONNEMENTAL ASSOCIE AU PE

En Europe, les pâturages semi-naturels sont l’un des habitats les plus intéressants pour la conservation de la biodiversité et, en même temps, les plus touchés par les processus de perte et de fragmentation (Pino et al., 2011). La directive «Habitats» (92/43 / CEE) et le réseau européen de parcs naturels protégés (réseau Natura 2000) considèrent la plupart des prairies et des pâturages, du niveau alpin aux basses terres, comme des habitats naturels d’intérêt communautaire. Dans le Montseny, et plus particulièrement dans le secteur du Pla de la Calma, il existe une grande tradition d’élevage consacrée aux pâturages forestiers, aux prairies et aux landes (la présence de communautés d’éleveurs depuis le néolithique est documentée (Bosch et al., 1991) ). Mais de nos jours, les actions animales et humaines qui modélisent la végétation et préservent le paysage sont en nette diminution en raison de l’abandon de l’activité traditionnelle. Ces changements sont à l’origine du reboisement de ce qui était autrefois des prairies, entraînant la perte de paysages ouverts composés d’habitats de grande valeur écologique et d’intérêt communautaire.

UTILISATION DU FEU CONTRÔLÉ

En 1978, lorsque le massif du Montseny a été déclaré parc naturel, l’utilisation du feu est interdite. La pratique traditionnelle des agriculteurs et des éleveurs de brûler localement pour l’entretien des pâturages est abandonnée. De même, la descente des troupeaux s’est accélérée au cours des dernières décennies et le contrôle qu’ils ont exercé sur la végétation (généralement à l’aide de travaux mécaniques spécifiques) ne suffit pas pour arrêter l’avancée des formations ligneuses. C’est à partir de 2008 que les gestionnaires du parc naturel proposent d’incorporer l’utilisation du feu comme outil de récupération des espaces verts et de favoriser le développement d’espèces herbacées adaptées au pâturage. En mars 2013, la première brûlure dirigée (2,3 ha) a été réalisée dans des prairies de tonte semi-naturelles abandonnées, à des fins de récupération et parallèlement à des fins de recherche. Les terres à brûler ont été divisées en 4 zones pour l’étude surveillées pendant deux ans: zones brûlées, zones brûlées et pâturages, zones de défrichage et zones de défrichage et de pâturage. Une zone de contrôle et de contrôle des pâturages était également réservée. Le deuxième brûlage a eu lieu en mars 2017 sur des bruyères mixtes, des brecina et des retama heath colonisant des prairies sèches. Également à des fins de recherche, 8 parcelles ont été établies dans la zone brûlée et 4 sur la parcelle témoin, avec et sans exclusion des pâturages. La perception finale par les agents impliqués (responsables scientifiques, éleveurs, pompiers et secteur du tourisme) est très positive.

RECENSEMENTS D’HERBIVORES

Un troupeau de 700 moutons autochtones de Ripollesa est en pâture dans un régime de transhumance (motorisé) et les mâles sont accompagnés de femelles toute l’année. Les naissances ont une incidence particulière en décembre et en mars, lorsque les animaux sont en stabulation. Les troupeaux paissent sur le Pla de la Llacuna de fin mars à fin novembre. Ils commencent à 8 heures, après un repos minimum de 7 à 12 heures et paissent de 4 à 7 heures en parcourant des itinéraires différents de 5 à 8 km et sont conduits par un berger et un chien. Pour l’expérience pilote, la présence du troupeau a été programmée tous les deux jours, avec un pâturage dirigé pour permettre aux animaux de passer et de paître dans les zones expérimentales. Après avoir brûlé les squelettes des arbustes morts, cela peut entraver le passage. Pour surmonter cet obstacle on prétend encourager le bétail avec des blocs de sel dans la zone brûlée.

INFRASTRUCTURES D’ÉLEVAGE ET ACCÈS

Sur le Pla de la Calma, il y a six unités d’exploitation formées par le troupeau, une surface pâturable et des éléments construits bien que, pour l’instant, seuls trois troupeaux de moutons et de chèvres (el Boscàs, La Cortada et el Molar) et 1 de bovin (el Bellit). Les trois premiers sont consacrés au pâturage traditionnel (longs voyages pendant la saison froide et installation permanente pendant l’été.) Dans le cas du troupeau de la ferme Bellit, qui participe à l’expérience pilote, le système de transhumance motorisé a été adopté par Cantonigròs. (Osona) dans la province de Barcelone. La zone d’étude est accessible par la piste non pavée allant de Collformic à Ca l’Agustí ou de Tagamanent par une piste goudronnée. La zone dispose de points d’arrosage différents (le La Llacuna et 1 point d’abreuvement naturel, La Llacuna, qui donne son nom à la localité.) Les animaux dorment dans le Corral del Bellit situé à 1,5 km de la zone où se déroule l’expérience pilote.